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BOHIO: Hommage au pere Pedro Ruquoy

BOHIO: Hommage au pere Pedro Ruquoy

Write haof XML files: Comm GARR <comgarr_at_yahoo.fr>
Fecha: Mon, 21 Nov 2005 20:14:53 +0100 (CET)
Message-Id: <200511220042.jAM0gsLT005813@samana.funredes.org>

-------> FRANCAIS / MESSAGE ORIGINAL

HOMMAGE AU PÈRE PEDRO RUQUOY
DEFENSEUR DES DROITS DES MIGRANTS-ANTES HAÏTIENS
EN RÉPUBLIQUE DOMINICAINE
14 novembre 2005

12 novembre 1975 - 12 novembre 2005 : Cela fait déjà trente ans depuis
que le prêtre belge, Pierre Ruquoy (Pedro RUQUOY), a fait sienne la
cause des laissés-pour compte en République Dominicaine,
particulièrement celle des immigrants-antes haïtiens et de leurs
descendants. En raison de son engagement inébranlable, malgré les
menaces et difficultés rencontrées, le père Ruquoy, de son prénom
familier, Pedro, reste pour Haïti, un grand symbole de solidarité, un
artisan de Justice et de Respect mutuel.

    Pedro : Défenseur de la liberté d’expression, de la liberté de la
    presse et du droit du peuple haïtien à l’information

L’un des gestes magnanimes de solidarité du prêtre à l’endroit du peuple
haïtien fut pendant la période du Coup d’Etat militaire de Cédras/Michel
François. Directeur à l’époque de Radio Enriquillo, à Tamayo (au Sud de
la République Dominicaine), Pedro avait à ce moment déployé d’intenses
efforts pour que la population haïtienne eût accès au maximum
d’informations en Créole sur l’actualité de leur pays, alors que les
militaires putschistes s’activaient à censurer la Presse. Lorsque le
gouvernement de Balaguer interdit le programme, Pedro s’est mis à
chanter les nouvelles pour tenir le peuple haïtien informé de ce qui se
passait.

En 1994, le père Pedro Ruquoy a fondé le Sant Pon/Centro Puente, une
organisation représentée à la fois en Haïti et en République
Dominicaine. Le centre s’est donné pour mission de réaliser une série
d’activités devant contribuer à un changement des mentalités dans les
deux pays, à une rupture des sentiments anti-haïtien et
anti-dominicain, ainsi qu’à l’établissement de relations de bon
voisinage axées sur la justice et l’amour.

Plus tard, on retrouvera la voix familière de Pedro sur l’antenne de
Radio Haïti Inter, dans des reportages sur le quotidien des
immigrants-ants haïtiens ou sur les grands évènements de la vie
socio-politique dominicaine. Il a prêté ses talents de journaliste à
plusieurs médias, au nombre desquels le Listin Diario, El Siglo, Diario
Nuevo, El Amigo Del Hogar, Radio Enriquillo, ainsi que le Réseau
radiophonique de l’Eglise Catholique dominicaine (UDECA).

A travers tous ses écrits, dans les divers espaces d’information où il a
évolué, Pedro s’est toujours évertué à faire connaître au peuple
dominicain, l a réalité des bateys. On ne compte plus ses interventions
à la télévision ou aux micros de journalistes étrangers sur la situation
des immigrants-es haïtiens et sur l’urgente nécessité pour les deux
peuples voisins de rompre les barrières qui les empêchent de vivre
ensemble.

Pedro a participé activement à l’effort de mise en place des radios
communautaires en Haïti, par la réalisation, à l’intention de leur
personnel, de nombreux séminaires de formation tant sur place qu’en
République Dominic aine. Il a mis à profit sa connaissance des trois
langues de l’île : le Créole, le Français et l’Espagnol, de l’histoire
des deux pays, ainsi que ses talents d’écriture, pour mener à bien la
révision de plusieurs projets de publications sur le thème migratoire.

      Pedro : un chrétien farouchement opposé au trafic de personnes à la
      frontière

Année après année, le père Pedro Ruquoy acquit la conviction que le
recrutement incessant des braceros haïtiens à la frontière méritait une
investigation plus approfondie. Ainsi, en 2002, en collaboration avec le
GARR, il entreprit une enquête sur l’organisation de ce trafic
malhonnête. Grâce aux témoignages recueillis auprès de plus de 800
braceros haïtiens, l’enquête put révéler l’étroite complicité, des deux
côtés de la frontière, entre les passeurs (les boukons), les policiers
haïtiens, les militaires et pat rons d’usine dominicains pour faciliter
la traversée de pauvres haïtiens vers des lieux d’embauche, pour un
salaire de misère et dans des conditions attentatoires à la dignité
humaine.

Sur la base des informations recueillies et publiées dans le livre titré
« Sur les traces des Braceros », Pedro a produit plusieurs
documentaires sur le sujet du Trafic et de la Traite de personnes et a
organisé de nombreux rapatriements volontaires, en particulier de
mineurs haï tiens, tombés dans les griffes des boukonns. Depuis lors, sa
résidence au cœur même du batey 5, s’était transformée en un véritable
centre d’accueil où les victimes du trafic et de la traite pouvaient se
rendre pour souffler un peu. Pedro fut celui qui, pour la première fois,
a traîné devant les tribunaux dominicains, un trafiquant qui avait abusé
de la bonne foi de 3 jeunes haïtiens originaires de Port-au-Prince, pour
les abandonner, après la traversée, dans les montagnes du sud.

    Pedro, défenseur des droits des Haïtiens et de leurs descendants en
    République Dominicaine

Pedro n’a jamais cessé de travailler pour que la voix des descendants
d’immigrants haïtiens puissent trouver un écho dans la société
dominicaine. C’est ainsi qu’il a aidé divers bateys de la zone Sud de
Barahona à s’organiser pour la défense de leurs intérêts. Il a fortement
contribué à la création de la Plataforma VIDA, une plateforme
fonctionnant sous le leadership de Dominicains d’origine haitienne qui
réalise diverses activités socio-culturelles et éducatives dans les bateys.

Durant ces 5 dernières années, Pedro a contribué à la réalisation
d’affiches, la tenue de séminaires et conférences dans le cadre des
activités annuelles du Mouvement des Femmes Dominico-Haïtiennes, (MUDHA
) pour réclamer le droit à un nom et à une nationalité pour les
descendants-antes d’Haïtiens nés sur le territoire dominicain.

L’une des actions éloquentes de Pedro qui restera encore longtemps
gravée dans nos mémoires, et qui sera source de gros ennuis pour le
prêtre, fut sa présence aux côtés de Sonia Pierre, coordonnatrice de
MUDHA, devant la Cour Interaméricaine des Droits Humains, quand pour la
première fois, la cause des immigrants-antes haïtiens, était débattue
par-devant cette instance internationale. Récemment encore, au mois de
septembre 2005, quand un groupe armé de Barranca, s’était mis à agresser
des Haïtiens et Haitiennes de la zone, Pedro fut le seul à avoir mis à
l’abri au presbytère, une vingtaine des victimes, pour la plupart des
enfants en bas âge et des femmes. L’une d’entre elles a accouché
quelques jours plus tard.

    Pedro, un bon berger qui n’abandonn e jamais son troupeau

En dépit de cet écrasant labeur social, Pedro a toujours assumé ses
responsabilités en tant que curé d' une grande paroisse comportant plus
de 15 bateys. Il trouve toujours le temps de célébrer la messe dans tous
les bateys, de visiter les malades et les braceros nouvellement arrivés
qui ne connaissent personne. Nous n’avions jamais pu comprendre d'où il
puisai t ce courage pour parcourir chaque dimanche, plusieurs dizaines
de kilomètres, afin de se rendre dans les mornes et célébrer la messe au
sein de communautés haïtiennes reculées, que personne ne visite. C’est
toujours, un vrai plaisir pour lui d’offrir le service religieux en
Créole aux travailleurs agricoles haïtiens employés dans la cueillette
du café et des oranges dans les montagnes de Bahoruco.

    Pedro, un symbole de solidarité

Dès que se pose un problème en Haïti, Pedro est parmi les premiers à qui
l’on peut s’adresser pour trouver de l’aide. Nous ne saurions chiffrer
le nombre de personnes en danger qu’il a su aider, que ce soit au moment
du coup d’Etat militaire de 1991, que ce soit avant la chute d’Aristide
en 2003 ou après son départ, en 2004. Sa maison était toujours celle où
les réfugiés-es en quête de sécurité ou de répit pouvaient se rendre
sans problème, pour se reposer et reprendre espoir.

L’un des moments où Pedro a particulièrement manifesté son sens de
solidarité vis-à-vis du peuple haïtien souffrant, fut après les
inondations survenues en mai 2004 à Mapou, Fond-Verrettes et Jimani.
Quand il a découvert l’ampleur de la catastrophe chez les communautés
frontalières, le nombre de familles des bateys touchées par les décès de
proches en Haïti, il a décidé d'agir tout de suite. Alors qu’il n’y
avait encore pas de route d’accès pour atteindre Mapou, et en dépit de
son pied malade, Pedro s’était frayé un chemin à travers bois et a pris
un petit canot de fortune pour naviguer jusqu’à Mapou et monter à dos
d'âne pour atteindre Fond-Verretes, dès la première semaine de la
catastrophe. Pendant 3 mois d’affilée, il a traversé la frontière,
chaque semaine, avec une délégation des bateys, pour aller apporter
nourriture, vêtements et réconfort aux sinistrés- es d’un quartier de Mapou.

Parallèlement, de concert avec MUDHA, il a fourni un accompagnement
assidu à une trentaine de familles haïtiennes qui avaient perdu leurs
proches et leurs habitations à Jimani et qui ont dû vivre pendant plus
de 3 mois dans un refuge affecté aux haitiens-nes sinistré-es. Quand il
a remarqué que les autorités envisageaient de déporter vers Haïti ces
gens, nées pour la plupart sur le territoire dominicain, Pedro a frappé
à plusieurs portes et a pu trouver le financement nécessaire à la
construction d’une vingtaine de maisonnettes pour abriter dans sa zone
de travail les familles sinistrées. Plusieurs enfants, descendants
d’Haïtiens qui ont perdu leurs parents dans les inondations de Jimani,
sont encore sous la responsabilité du prêtre, car ils n’ont plus personne.

Pedro n’a pas seulement accompagné les Haïtiens mais aussi des
Dominicains pauvres. Pendant longtemps, il a travaillé avec les paysans
sans terre qui réclamaient l'accès à un lopin de terre pour leur
auto-suffisance alimentaire. En outre, il a activement soutenu ceux-là
dont les petites bananeraies avaient été rasées sans ménagement par la
Direction de l’usine sucrière de Barahona. Lors de diverses marches de
protestations et jusque devant les tribunaux, Pedro était toujours
présent aux côtés de ces paysans pour faire respecter leur droit à la terre.

En raison de cet engagement intense et permanent, le père Pedro Ruquoy a
été l’objet de menaces constantes et de persécutions sous diverses
formes. Début 2005, ces persécutions ont pris une tournure plus
violentes, sous l’instigation du secteur ultra-nationaliste dominicain.
Au cours des six derniers mois, Pedro a été l’objet de menaces de mort,
son église a été lapidée en pleine célébration eucharistique. Une
campagne de diffamation de grande envergue, soutenue par certains médias
a été orchestrée contre lui. Il est accusé d’avoir participé à une
campagne internationale de diffamation pour faire croire que la
République Dominicaine ser ait en train de maltraiter des Haïtiens-nes.
Ce secteur va jusqu’à réclamer son départ de la République Dominicaine.

A l' occasion de ce trentenaire d'engagement du père Pedro Ruquoy en
faveur du peuple haïtien, ici et ailleurs, le GARR et SANT PON AYITI
saluent son courage. Nous l'en remercions vivement et lui sommes
reconnaissants de l'immensité du travail accompli au bén éfice des
compatriotes haïtiens-haïtiennes, particulièrement des plus pauvres.

Nous profitons de l'occasion pour inviter toute personne intéressée à
associer son nom à cet hommage au Père Pedro Ruquoy de passer au local
du GARR ou de SANT PON AYITI pour apposer leur signature dans un
registre à cet effet. Le registre restera ouvert jusqu' au début du mois
de décembre et sera transmis au père Pedro Ruquoy, le 18 décembre 2005,
Jour International de Solidarité avec les Migrants.

Adresses pour la signature du registre :
- GARR, 13 - 1ere ruelle Rivière
- ou SANT PON AYITI, 33 rue Charles Sumner, ancien local d'
Info-Services, à côté de l' OAVCT.

-------> ESPAÑOL (ATENCION: LA SIGUIENTE ES UNA TRADUCCION AUTOMATICA NO
REVISADA)

HOMENAJE AL PADRE PEDRO RUQUOY DEFENSEUR DE LOS DERECHOS DE LOS
EMIGRANTESC-MANIJA HAITIANOS EN LA REPÚBLICA DOMINICANA 14 DE
NOVIEMBRE DE 2005

12 de noviembre de 1975 - 12 de noviembre de 2005: Eso hace ya treinta
años desde que el sacerdote belga, Pedro Ruquoy (Pedro RUQUOY), hizo
suyo lo causa dejados-para de la cuenta en la República Dominicana,
especialmente el de los inmigrantes-manija haitianos y de sus
descendientes. Debido a su compromiso inébranl, a pesar de las
amenazas y dificultades encontradas, el padre Ruquoy, de su nombre
familiar, Pedro, permanece para Haití, un gran símbolo de
solidaridad, un artesano de Justicia y Respeto mutuo.

    Pedro: Partidario de la libertad de expresión, de la libertad de la
prensa y el derecho del pueblo haitiano a la información

Uno de los gestos magnanimes de solidaridad del sacerdote al lugar del
pueblo haitiano estuvo durante el período del Golpe de Estado militar
de Cédras/Michel François. Director en la época de Radio
Enriquillo, a Tamayo (al Sur de la República Dominicana), Pedro en
ese momento había desplegado intensos esfuerzos para que la
población haitiana tuvo acceso al máximo de información en Criollo
sobre la actualidad de su país, mientras que los militares
putschistes se activaban a censurar la Prensa. Cuando el Gobierno de
Balaguer prohíbe el programa, Pedro se puso a cantar las noticias
para mantener al pueblo haitiano informado de lo que prescindía.

En 1994, el padre Pedro Ruquoy fundó el Sant Pon/Central Puente, una
organización representada a la vez en Haití y la República
Dominicana. El centro se dio para misión de realizar una serie de
actividades que debían contribuir a un cambio de las mentalidades en
los dos países, a una ruptura de los sentimientos antihaitianos y
antide Dominica, así como al establecimiento de relaciones de buena
vecindad orientadas hacia la justicia y el amor.

Más tarde, se encontrará la voz familiar de Pedro sobre la antena de
Radio Haití inter, en reportajes sobre el diario de los
immigrants-ants haitianos o sobre los grandes acontecimientos de la
vida sociopolítica de Dominica. Prestó sus talentos de periodista a
varios medios de comunicación, entre los que el Listin Diario, EL
Siglo, Diario Nuevo, EL Amigo del Hogar, Radio Enriquillo, así como
la Red radiofónica de la Iglesia Católica de Dominica (UDECA).

A través de todos sus escritos, en los distintos espacios de
información donde evolucionó, Pedro siempre évertué a hacer
conocer al pueblo de Dominica, l tiene realidad de los bateys. No se
cuentan ya sus intervenciones a la televisión o a los micros de
periodistas extranjeros con la situación de los inmigrantes-ser
haitianos y con la urgente necesidad para los dos pueblos vecinos de
romper las barreras que les impiden vivir juntas.

Pedro participó activamente en el esfuerzo de instauración de las
radios comunitarias en Haití, por la realización, para su personal,
de numerosos seminarios de formación tanto in situ como en la
República Dominic ingle. Aprovechó su conocimiento de las tres
lenguas de la isla: el Criollo, el Francés y el Español, de la
historiados países, así como sus talentos de escritura, para llevar a cabo
la revisión de varios proyectos de publicaciones sobre el tema
migratorio.

      Pedro: un cristiano ferozmente opuesto al tráfico de personas en la
frontera

Año después de año, el padre Pedro Ruquoy adquirió la convicción
que la contratación incesante de los braceros haitianos en la
frontera merecía una investigación más profunda. Así pues, en
2002, en colaboración con el GARR, emprendió una investigación
sobre la organización de este tráfico malhonn. Gracias a los
testimonios recogidos ante más de 800 braceros haitianos, la
investigación pudo revelar la estrecha complicidad, de los dos lados
de la frontera, entre los pasadores de fronteras (los boukons), los
policías haitianos, los militares y estancamiento rons de fábrica de
Dominica para facilitar la travesía de pobres haitianos hacia lugares
de contratación, para un salario de miseria y en condiciones
attentatoires a la dignidad humana.

Sobre la base de la información recogida y publicada en el libro
titulado "sobre los rastros del Braceros", Pedro produjo varios
documentales sobre el tema del Tráfico y la Trata de personas y
organizó numerosas repatriaciones voluntarias, en particular de
mineros odiado tienen, caídos en las garras de los boukonns. Desde
entonces, su residencia al corazón mismo del batey 5, se había
transformado en un verdadero centro de recepción donde las víctimas
del tráfico y la trata podían volverse para soplar un poco. Pedro
fue el que, por primera vez, arrastró ante los tribunales de
Dominica, un traficante que había abusado de la buena fe de 3
jóvenes haitianos originarios de Port-au-Prince, para abandonarlos,
después de la travesía, en las montañas del sur.

    Pedro, partidario de los derechos de los Haitianos y de sus
descendientes en la República Dominicana

Pedro nunca ha dejado de trabajar para que la voz de los descendientes
de inmigrantes haitianos puedan encontrar un eco en la sociedad de
Dominica. Por ello ayudó a distintos bateys de la zona Meridional de
Barahona a organizarse para la defensa de sus intereses. Contribuyó
mucho a la creación del Plataforma VACIÓ, una plataforma funcionando
bajo el liderazgo de De Dominica de origen haiti que realiza distintas
actividades socioculturales y educativas en los bateys.

Durante estos 5 últimos años, Pedro contribuyó a la realización de
carteles, la celebración de seminarios y conferencias en el marco de
las actividades anuales del Movimiento de las Mujeres Haitianas
dominico, (MUDHA) para reclamar el derecho a un nombre y a una
nacionalidad para los descendientes-manija de Haitianos nacidos en el
territorio de Dominica.

Una de las acciones elocuentes de Pedro que permanecerán aún mucho
tiempo grabadas en nuestras memorias, y que serán fuente de grandes
problemas para el sacerdote, fueron su presencia a los lados de Sonia
Pierre, coordinadora de MUDHA, ante el Tribunal Interamericano de los
Derechos Humanos, cuando por primera vez, la causa de los
inmigrantes-manija haitianos, se discutíadelante de este organismo
internacional. Recientemente aún, en el mes
de septiembre de 2005, cuando un grupo armado de Barranca, se ponía a
atacar a Haitianos y a Haitiennes de la zona, Pedro estuvo el solo de
poner al refugio al presbytère, una veintena de las víctimas, para
la mayoría de los niños en baja edad y de las mujeres. Una de entre
ellas parió algunos días más tarde.

    Pedro, un buen pastor quien abandonn e nunca su manada

A pesar de este aplastante trabajo social, Pedro siempre ha asumido
sus responsabilidades como cura de una gran parroquia que implicaba
más 15 bateys. Encuentra siempre el tiempo de celebrar la misa en los
todos bateys, de visitar los enfermos y los braceros recientemente
llegados que no conocen nadie. Nunca habíamos podido comprender de
ahí dibujó t este valor para recorrer cada domingo, varias decenas
de kilómetros, con el fin de volverse en mates y celebrar la misa en
comunidades haitianas remotas, que nadie visita. Es todavía, un
verdadero placer para de ofrecerle el servicio religioso en Criollo a
los trabajadores agrícolas haitianos empleados en la recolección del
café y las naranjas en las montañas de Bahoruco.

    Pedro, un símbolo de solidaridad

En cuanto se plantea un problema en Haití, Pedro está entre los
primeros a quienes se puede dirigirse para encontrar ayuda. So'lo
podríamos calcular el número de personas en peligro él supimos
ayudar, tanto en el momento del golpe de Estado militar de 1991, tanto
antes de la caída de Aristide en 2003 como después de su salida, en
2004. Su casa éramos los todavía dónde los refugiados-ser en
búsqueda de seguridad como respiro podían volverse sin problema,
para descansarse y reanudar esperanza.

Uno de los momentos en que Pedro especialmente manifestó su sentido
de solidaridad frente al pueblo haitiano enfermo, estuvo después de
las inundaciones ocurridas en mayo de 2004 Mapou, Fond-Verrettes y
Jimani.
Cuando ha descubierto la amplitud de la catástrofe en las comunidades
fronterizas, el número de familias de los bateys afectados por las
muertes de prójimos en Haití, decidió actuar inmediatamente.
Mientras que no había aún carretera de acceso para alcanzar a Mapou,
y a pesar de su pie enfermo, Pedro se había vaciado un camino a
través de madera y tomó un pequeño bote de fortuna para navegar
hasta Mapou y ascender a espalda de asno para alcanzar a
Fond-Verretes, a partir de la primera semana de la catástrofe.
Durante 3 meses de afiliado, cruzó la frontera, cada semana, con una
delegación de los bateys, para ir a aportar comida, prendas de vestir
y consuelo a las siniestradas - es de un barrio de Mapou.

En paralelo, en conexión con MUDHA, proporcionó un acompañamiento
asiduo a una treintena de familias haitianas que habían perdido sus
prójimos y sus viviendas a Jimani y que debieron vivir durante más
de 3 meses en un refugio destinado a los haitiens-nes siniestrados.
Cuando élobservó que las autoridades preveían desplazar hacia Haití a esta
gente, nacidas en su mayor parte en el territorio de Dominica, Pedro
afectó a varias puertas y pudo considerar la financiación necesario
para la construcción de una veintena de casitas para albergar en su
zona de trabajo las familias siniestradas. Varios niños,
descendientes de Haitianos que perdieron a sus padres en las
inundaciones de Jimani, están aún bajo la responsabilidad del
sacerdote, ya que no tienen ya nadie.

Pedro sino no acompañó a los Haitianos sino también de los De
Dominica pobres. Durante mucho tiempo, trabajó con los campesinos sin
tierra que reclamaban el acceso a un pedazo de tierra para su
autosuficiencia alimentaria. Además sostuvo activamente aquéllos
cuyas pequeñas plantaciones habían sido arrasadas sin consideración
por la Dirección de la fábrica azucarera de Barahona. En distintas
marchas de protestas y hasta frente los tribunales, Pedro estaba
siempre presente a los lados de estos campesinos para hacer respetar
su derecho a la tierra.

Debido a este compromiso intenso y permanente, el padre Pedro Ruquoy
fue el objeto de amenazas constantes y persecuciones bajo distintas
formas. A principios de 2005, estas persecuciones tomaron un cariz
más violentos, bajo la instigación del sector ultranacionalista de
Dominica.
Durante los seis últimos meses, Pedro fue el objeto de amenazas de
muerte, se lapidó su iglesia en plena celebración eucharistique. Se
orquestó una campaña de difamación de grande enve, sostenida por
algunos medios de comunicación contra él. Se acusa haber participado
en una campaña internacional de difamación para hacer creer que la
República Dominicana ser tenga en tren de maltratar a Haïtiens-nes.

Este sector llega hasta reclamar su salida de la República
Dominicana.

A la ocasión de este treintañal de compromiso del padre Pedro Ruquoy
en favor del pueblo haitiano, aquí y a otra parte, el GARR y SANT PON
AYITI saludan su valor. Nos lo agradecen vivamente y le están
agradecidos de la inmensidad del trabajo realizado al bén éfice de
los compatriotas haitiano- haitianos, especialmente del los más
pobres.

Aprovechamos de la ocasión para invitar a cualquier persona
interesada a asociar su nombre a este homenaje al Padre Pedro Ruquoy
de pasar al local del GARR o SANT PON AYITI para firmar en un registro
a tal efecto. El registro seguirá siendo abierto hasta el principio
del mes de diciembre y se transmitirá al padre Pedro Ruquoy, el 18 de
diciembre de 2005, Día Internacional de Solidaridad con los
Emigrantes.

Direcciones para la firma del registro:
- GARR, 13 - 1.o callejuela Rivière
- o SANT PON AYITI, 33 rue Charles Sumner, antiguo local Servicios
info, junto al OAVCT.

-------> FRANCAIS (ATTENTION: CECI EST UNE TRADUCTION AUTOMATIQUE NON REVISEE

Original Message Subject : Hommage au père Pedrto Ruquoy Date : Mon,
21 Nov 2005 20:14:53 + 0100 (CET) From : Comm GARR

HOMMAGE AU PÈRE PEDRO RUQUOY DEFENSEUR DES DROITS DES MIGRANTS-ANTES
HAÏTIENS EN RÉPUBLIQUE DOMINICAINE 14 NOVEMBRE 2005

12 novembre 1975 - 12 novembre 2005 : Cela fait déjà trente ans depuis
que le prêtre belge, Pierre Ruquoy (Pedro RUQUOY), a fait sienne la
cause des laissés-pour compte en République Dominicaine,
particulièrement celle des immigrants-antes haïtiens et de leurs
descendants. En raison de son engagement inébranlable, malgré les
menaces et difficultés rencontrées, le père Ruquoy, de son prénom
familier, Pedro, reste pour Haïti, un grand symbole de solidarité, un
artisan de Justice et de Respect mutuel.

    Pedro : Défenseur de la liberté d’expression, de la liberté de la
    presse et du droit du peuple haïtien à l’information

L’un des gestes magnanimes de solidarité du prêtre à l’endroit du peuple
haïtien fut pendant la période du Coup d’Etat militaire de Cédras/Michel
François. Directeur à l’époque de Radio Enriquillo, à Tamayo (au Sud de
la République Dominicaine), Pedro avait à ce moment déployé d’intenses
efforts pour que la population haïtienne eût accès au maximum
d’informations en Créole sur l’actualité de leur pays, alors que les
militaires putschistes s’activaient à censurer la Presse. Lorsque le
gouvernement de Balaguer interdit le programme, Pedro s’est mis à
chanter les nouvelles pour tenir le peuple haïtien informé de ce qui se
passait.

En 1994, le père Pedro Ruquoy a fondé le Sant Pon/Centro Puente, une
organisation représentée à la fois en Haïti et en République
Dominicaine. Le centre s’est donné pour mission de réaliser une série
d’activités devant contribuer à un changement des mentalités dans les
deux pays, à une rupture des sentiments anti-haïtien et
anti-dominicain, ainsi qu’à l’établissement de relations de bon
voisinage axées sur la justice et l’amour.

Plus tard, on retrouvera la voix familière de Pedro sur l’antenne de
Radio Haïti Inter, dans des reportages sur le quotidien des
immigrants-ants haïtiens ou sur les grands évènements de la vie
socio-politique dominicaine. Il a prêté ses talents de journaliste à
plusieurs médias, au nombre desquels le Listin Diario, El Siglo, Diario
Nuevo, El Amigo Del Hogar, Radio Enriquillo, ainsi que le Réseau
radiophonique de l’Eglise Catholique dominicaine (UDECA).

A travers tous ses écrits, dans les divers espaces d’information où il a
évolué, Pedro s’est toujours évertué à faire connaître au peuple
dominicain, l a réalité des bateys. On ne compte plus ses interventions
à la télévision ou aux micros de journalistes étrangers sur la situation
des immigrants-es haïtiens et sur l’urgente nécessité pour les deux
peuples voisins de rompre les barrières qui les empêchent de vivre
ensemble.

Pedro a participé activement à l’effort de mise en place des radios
communautaires en Haïti, par la réalisation, à l’intention de leur
personnel, de nombreux séminaires de formation tant sur place qu’en
République Dominic aine. Il a mis à profit sa connaissance des trois
langues de l’île : le Créole, le Français et l’Espagnol, de l’histoire
des deux pays, ainsi que ses talents d’écriture, pour mener à bien la
révision de plusieurs projets de publications sur le thème migratoire.

      Pedro : un chrétien farouchement opposé au trafic de personnes à la
      frontière

Année après année, le père Pedro Ruquoy acquit la conviction que le
recrutement incessant des braceros haïtiens à la frontière méritait une
investigation plus approfondie. Ainsi, en 2002, en collaboration avec le
GARR, il entreprit une enquête sur l’organisation de ce trafic
malhonnête. Grâce aux témoignages recueillis auprès de plus de 800
braceros haïtiens, l’enquête put révéler l’étroite complicité, des deux
côtés de la frontière, entre les passeurs (les boukons), les policiers
haïtiens, les militaires et pat rons d’usine dominicains pour faciliter
la traversée de pauvres haïtiens vers des lieux d’embauche, pour un
salaire de misère et dans des conditions attentatoires à la dignité
humaine.

Sur la base des informations recueillies et publiées dans le livre titré
« Sur les traces des Braceros », Pedro a produit plusieurs
documentaires sur le sujet du Trafic et de la Traite de personnes et a
organisé de nombreux rapatriements volontaires, en particulier de
mineurs haï tiens, tombés dans les griffes des boukonns. Depuis lors, sa
résidence au cœur même du batey 5, s’était transformée en un véritable
centre d’accueil où les victimes du trafic et de la traite pouvaient se
rendre pour souffler un peu. Pedro fut celui qui, pour la première fois,
a traîné devant les tribunaux dominicains, un trafiquant qui avait abusé
de la bonne foi de 3 jeunes haïtiens originaires de Port-au-Prince, pour
les abandonner, après la traversée, dans les montagnes du sud.

    Pedro, défenseur des droits des Haïtiens et de leurs descendants en
    République Dominicaine

Pedro n’a jamais cessé de travailler pour que la voix des descendants
d’immigrants haïtiens puissent trouver un écho dans la société
dominicaine. C’est ainsi qu’il a aidé divers bateys de la zone Sud de
Barahona à s’organiser pour la défense de leurs intérêts. Il a fortement
contribué à la création de la Plataforma VIDA, une plateforme
fonctionnant sous le leadership de Dominicains d’origine haitienne qui
réalise diverses activités socio-culturelles et éducatives dans les bateys.

Durant ces 5 dernières années, Pedro a contribué à la réalisation
d’affiches, la tenue de séminaires et conférences dans le cadre des
activités annuelles du Mouvement des Femmes Dominico-Haïtiennes, (MUDHA
) pour réclamer le droit à un nom et à une nationalité pour les
descendants-antes d’Haïtiens nés sur le territoire dominicain.

L’une des actions éloquentes de Pedro qui restera encore longtemps
gravée dans nos mémoires, et qui sera source de gros ennuis pour le
prêtre, fut sa présence aux côtés de Sonia Pierre, coordonnatrice de
MUDHA, devant la Cour Interaméricaine des Droits Humains, quand pour la
première fois, la cause des immigrants-antes haïtiens, était débattue
par-devant cette instance internationale. Récemment encore, au mois de
septembre 2005, quand un groupe armé de Barranca, s’était mis à agresser
des Haïtiens et Haitiennes de la zone, Pedro fut le seul à avoir mis à
l’abri au presbytère, une vingtaine des victimes, pour la plupart des
enfants en bas âge et des femmes. L’une d’entre elles a accouché
quelques jours plus tard.

    Pedro, un bon berger qui n’abandonn e jamais son troupeau

En dépit de cet écrasant labeur social, Pedro a toujours assumé ses
responsabilités en tant que curé d' une grande paroisse comportant plus
de 15 bateys. Il trouve toujours le temps de célébrer la messe dans tous
les bateys, de visiter les malades et les braceros nouvellement arrivés
qui ne connaissent personne. Nous n’avions jamais pu comprendre d'où il
puisai t ce courage pour parcourir chaque dimanche, plusieurs dizaines
de kilomètres, afin de se rendre dans les mornes et célébrer la messe au
sein de communautés haïtiennes reculées, que personne ne visite. C’est
toujours, un vrai plaisir pour lui d’offrir le service religieux en
Créole aux travailleurs agricoles haïtiens employés dans la cueillette
du café et des oranges dans les montagnes de Bahoruco.

    Pedro, un symbole de solidarité

Dès que se pose un problème en Haïti, Pedro est parmi les premiers à qui
l’on peut s’adresser pour trouver de l’aide. Nous ne saurions chiffrer
le nombre de personnes en danger qu’il a su aider, que ce soit au moment
du coup d’Etat militaire de 1991, que ce soit avant la chute d’Aristide
en 2003 ou après son départ, en 2004. Sa maison était toujours celle où
les réfugiés-es en quête de sécurité ou de répit pouvaient se rendre
sans problème, pour se reposer et reprendre espoir.
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L’un des moments où Pedro a particulièrement manifesté son sens de
solidarité vis-à-vis du peuple haïtien souffrant, fut après les
inondations survenues en mai 2004 à Mapou, Fond-Verrettes et Jimani.
Quand il a découvert l’ampleur de la catastrophe chez les communautés
frontalières, le nombre de familles des bateys touchées par les décès de
proches en Haïti, il a décidé d'agir tout de suite. Alors qu’il n’y
avait encore pas de route d’accès pour atteindre Mapou, et en dépit de
son pied malade, Pedro s’était frayé un chemin à travers bois et a pris
un petit canot de fortune pour naviguer jusqu’à Mapou et monter à dos
d'âne pour atteindre Fond-Verretes, dès la première semaine de la
catastrophe. Pendant 3 mois d’affilée, il a traversé la frontière,
chaque semaine, avec une délégation des bateys, pour aller apporter
nourriture, vêtements et réconfort aux sinistrés- es d’un quartier de Mapou.

Parallèlement, de concert avec MUDHA, il a fourni un accompagnement
assidu à une trentaine de familles haïtiennes qui avaient perdu leurs
proches et leurs habitations à Jimani et qui ont dû vivre pendant plus
de 3 mois dans un refuge affecté aux haitiens-nes sinistré-es. Quand il
a remarqué que les autorités envisageaient de déporter vers Haïti ces
gens, nées pour la plupart sur le territoire dominicain, Pedro a frappé
à plusieurs portes et a pu trouver le financement nécessaire à la
construction d’une vingtaine de maisonnettes pour abriter dans sa zone
de travail les familles sinistrées. Plusieurs enfants, descendants
d’Haïtiens qui ont perdu leurs parents dans les inondations de Jimani,
sont encore sous la responsabilité du prêtre, car ils n’ont plus personne.

Pedro n’a pas seulement accompagné les Haïtiens mais aussi des
Dominicains pauvres. Pendant longtemps, il a travaillé avec les paysans
sans terre qui réclamaient l'accès à un lopin de terre pour leur
auto-suffisance alimentaire. En outre, il a activement soutenu ceux-là
dont les petites bananeraies avaient été rasées sans ménagement par la
Direction de l’usine sucrière de Barahona. Lors de diverses marches de
protestations et jusque devant les tribunaux, Pedro était toujours
présent aux côtés de ces paysans pour faire respecter leur droit à la terre.

En raison de cet engagement intense et permanent, le père Pedro Ruquoy a
été l’objet de menaces constantes et de persécutions sous diverses
formes. Début 2005, ces persécutions ont pris une tournure plus
violentes, sous l’instigation du secteur ultra-nationaliste dominicain.
Au cours des six derniers mois, Pedro a été l’objet de menaces de mort,
son église a été lapidée en pleine célébration eucharistique. Une
campagne de diffamation de grande envergue, soutenue par certains médias
a été orchestrée contre lui. Il est accusé d’avoir participé à une
campagne internationale de diffamation pour faire croire que la
République Dominicaine ser ait en train de maltraiter des Haïtiens-nes.
Ce secteur va jusqu’à réclamer son départ de la République Dominicaine.

A l' occasion de ce trentenaire d'engagement du père Pedro Ruquoy en
faveur du peuple haïtien, ici et ailleurs, le GARR et SANT PON AYITI
saluent son courage. Nous l'en remercions vivement et lui sommes
reconnaissants de l'immensité du travail accompli au bén éfice des
compatriotes haïtiens-haïtiennes, particulièrement des plus pauvres.

Nous profitons de l'occasion pour inviter toute personne intéressée à
associer son nom à cet hommage au Père Pedro Ruquoy de passer au local
du GARR ou de SANT PON AYITI pour apposer leur signature dans un
registre à cet effet. Le registre restera ouvert jusqu' au début du mois
de décembre et sera transmis au père Pedro Ruquoy, le 18 décembre 2005,
Jour International de Solidarité avec les Migrants.

Adresses pour la signature du registre :
- GARR, 13 - 1ere ruelle Rivière
- ou SANT PON AYITI, 33 rue Charles Sumner, ancien local d'
Info-Services, à côté de l' OAVCT.

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Nearby lun 21 nov 2005 20:43:04 AST

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