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BOHIO: MEDITACION DE LA PARROQUIA SAN JOSE DE LOS LLANOS

BOHIO: MEDITACION DE LA PARROQUIA SAN JOSE DE LOS LLANOS

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Fecha: Mon, 14 Aug 2006 10:29:12 -0400
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-----------> ESPAÑOL (MENSAJE ORIGINAL)

Esta es la meditación que se publicó ayer domingo 13 de agosto en el
boletín de la Parroquia San José de Los Llanos. Padre Christopher Hartley .
Zafra de miserias. Una año más, una zafra más, llega el tiempo muerto (para
mucha gente que vive en los bateyes es literalmente tiempo de muerte).
Muchísimo es lo que ha cambiado la vida de hombres, mujeres y niños, que no
habían conocido otra vida que la miserable vida del batey y la explotación
de la industria azucarera. Gracias al trabajo de la Iglesia Católica (la
parroquia, CEDAIL), mucho ha tenido que cambiar las condiciones de vida y de
trabajo de estas gentes: los carnés de identidad de la empresa; algo de
transporte escolar; no beber donde beben los bueyes; desaparecer los
barracones infames; pagar en dinero; no golpear o apedrear a los
trabajadores; no confiscar las mochilas de los peones; abolición del trabajo
infantil; no amenazar a punta de rifle del campestre al que se quiere
marchar; tráfico de personas a través de la frontera en guaguas clandestinas
hasta Copeyito (o por mar en el caso de C. Romana); todo eso y más nos
alegramos que haya cambiado la empresa Vicini; aunque todos sepamos que lo
han hecho de mala gana y sólo por presión de la Iglesia. Sin embargo,
muchísimos son los derechos de los trabajadores que se siguen violando:
derecho a un contrato de trabajo escrito; a conocer los servicios de la ARS
y sus derechos en materia del seguro que pagan sin saber para qué; el robo
descarado en los pesos; la falta de energía eléctrica (algo ya anacrónico
para gente que trabaja para una de las familias más ricas del país); sueldos
injustos; nunca han pagado bono alguno como hacen hasta en C. Romana;
retienen una parte del sueldo del trabajador para que dure hasta el final de
la zafra y otra, para que regrese a la próxima.

¡Que bien lo definía todo esto el gran literato dominicano Marrero Aristy
en su novela Over!: “Todas las mañanas, antes de salir el sol, desfila la
turba harapienta, maloliente – con un hambre que no se les aparta jamás –
camino del corte de caña, como una procesión de seres sin alma... Se oye el
golpe de las mochas de los peones, que en su afán de rendir el mísero
salario, trabajan de noche, rehusando dormir. Veo sus siluetas y los golpes
de sus mochas me encienden la angustia. ¡Hasta cuándo los hombres vivirán
como bestias...!”. Eso mismo se pregunta la Iglesia y por ello trabaja
incansablemente a pesar de las campañas de descrédito, y los millones de
pesos malgastados inútilmente en un puñado de corruptos y crápulas, escoria
de la sociedad llanera, en separar a un pastor de su pobre rebaño. Pero les
guste o no a los poderosos, el Espíritu de Dios está soplando fuertes
vientos de libertad, de justicia y dignidad humana de hijos de Dios, sobre
el cañaveral.

-----------> FRANCAIS (ATTENTION: CECI EST UNE TRADUCTION AUTOMATIQUE NON
                     REVISEE DE L'ORIGINAL EN ESPAGNOL)

  Celle-ci est la méditation qui a été publiée hier dimanche 13
août dans le bulletin de la Paroisse San José de de Ce qui est De
niveau. Père Christopher Hartley.

Décombres de misères. Une année de de plus, décombres de plus,
arrivent le temps mort (pour beaucoup de gens qui vivent dans les
sucreries il est littéralement temps de décès).
C'l'est énormément ce qui a changé la vie hommes, femmes et
enfants, qui n'avaient pas connu une autre vie qui la vie misérable
de la sucrerie et l'exploitation de l'industrie sucrière. Grâce au
travail de l'Église Catholique (la paroisse, CEDAIL), il a beaucoup
dû changer les conditions de vie et de travail de ces gens : les
viandes d'identité de l'entreprise ; quelque chose de transport
scolaire ; ne pas boire où ils boivent les boeufs ; disparaître les
barracones infâmes ; payer en argent ; ne pas frapper ou apedrear aux
travailleurs ; ne pas confiscar les sacs à dos des manoeuvres ;
abolition du travail infantile ; ne pas menacer à pointe de rifle de
de champêtre à auquel on veut aller ; trafic de personnes à travers
la frontière dans des guaguas clandestines jusqu'à Copeyito (ou par
mer dans le cas de C Romain) ; tout cela et plus nous nous
réjouissons qu'il ait changé l'entreprise Vicini ; même si tous
nous savons qu'ils l'ont fait de mauvais désir et seulement par
pression de l'Église. Toutefois, énormément sont les droits des
travailleurs qu'on à violer : droit à un contrat de travail écrit ;
connaître les services de l'ARS et leurs droits en matière de
l'assurance qu'ils payent sans savoir pour ce que ; le vol effronté
dans les poids ; le manque d'énergie électrique (quelque chose
déjà anachronique pour des gens qui travaillent pour une des
familles les plus riches que le pays) ; salaires injustes ; ils n'ont
jamais payé aucun lien comme ils font jusqu'en C Romain ; ils
retiennent une partie du salaire du travailleur pour qu'il dure
jusqu'à la fin de des décombres et d'une autre, pour qu'il retourne
à à ce qui est proche.

Qui était bien défini par tout ceci le grand écrivain dominicain
Marrero Aristy dans son roman Over ! : "Tout le, avant de sortir le
soleil, défile la foule harapienta, malodorante - avec une faim que
leur ne se écarte jamais - chemin de la coupe de canne, comme une
procession d'êtres sans âme... On entend le coup des mochas des
manoeuvres, que dans leur souci de rendre le salaire mísero, ils
travaillent de nuit, en refusant de dormir. Je vois ses silhouettes et
les coups de de leurs mochas mo'allument l'angoisse. Jusqu'à quand
les hommes vivront comme bêtes.... ". Cela même on demande l'Église
et pour cela il travaille infatigablement malgré les campagnes de
discrédit, et les millions de pesos gaspillés inutilement dans
puñado corrompus et crápulas, de scorie de la société llanera, en
séparer à un berger de son troupeau pauvre. Mais aiment ou non à à
ce qui est puissants, l'Esprit de Dieu souffle des forts vents de
liberté, justice et dignité humaine de fils de Dieu, sur ce qui est
cañaveral.

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